Jeremy Jay, Slow Dance

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Avec Jeremy Jay, le charme opère d’emblée. Son premier album publié chez K Records avec la complicité de l’ex-Beat Happening Calvin Johnson nous avait séduit comme rarement un disque peut le faire. On y retrouvait à peu près tout ce qu’on aimait chez Brian Eno, Tom Verlaine ou les Feelies, avec une dose d’impertinence en plus. Slow Dance révèle un peu plus la dimension facétieuse que le jeune californien cache derrière le romantisme de façade. Avec un sens incroyable du déhanché, il s’autorise la touche disco parcimonieuse, un peu comme l’avaient fantasmé en leurs temps Suicide et Blondie. À l’égal des premiers Roxy Music ou du David Bowie de la trilogie berlinoise, ce fan d’Édith Piaf très attaché à la dimension visuelle des choses ré-invente – sans mimétisme aucun – le dandysme new wave, avec la même classe et sans doute le même impact. (E.A.)
Slow Dance, K Records / Differ-Ant


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