Une chemise en carton peut révéler son lot de secrets. Quand celle-ci contient des inédits de Pier Paolo Pasolini, intitulés Poèmes marxistes, ces secrets s’apparentent à de véritables trésors, comme ce long poème de 1965 qu’il consacre à C., autrement dit la « chatte ». L’épuisant, non pas tant dans ce qu’elle présente de trivial et d’obscène, mais dans ce qu’elle nous ouvre au monde, le poète et cinéaste italien nous conduit à une forme de sacralisation qui magnifie « l’y être » comme nouvelle forme de pensée. (E.A.) C., Ypsilon |